Depuis vendredi, la zone de police Bruxelles-Capitale/Ixelles teste l’utilisation de drones pour renforcer ses interventions d’urgence. Ces engins télécommandés pourront être mobilisés en cas d’incendie, de disparition inquiétante, d’émeute ou d’attentat.
Les vols expérimentaux ont débuté dans un périmètre strictement délimité sur le vaste territoire de la zone. Ces opérations en mode BVLOS (« beyond visual line of sight« , c’est-à-dire au-delà du champ visuel direct) sont rendues possibles grâce au feu vert de Skeyes, l’entreprise publique qui gère le contrôle aérien.
Et les libertés individuelles ?
Les drones sont pilotés à distance depuis le dispatching de la police, par des opérateurs externes de la société Citymesh, dûment agréés. La zone assure que ces pilotes privés n’auront jamais accès aux images capturées. Les données visuelles seront exclusivement traitées par des policiers habilités, dans le respect strict du Règlement général sur la protection des données (RGPD).
Consciente des enjeux liés aux libertés individuelles, la police annonce qu’une analyse d’impact complète sur les droits fondamentaux et la vie privée sera réalisée dans le cadre de cette phase-test.
Ces drones, déployés uniquement pour des situations d’urgence exceptionnelles, doivent permettre une meilleure réactivité sur le terrain tout en garantissant la protection des citoyens.
La Rédaction
(Photo : James Arthur Gekiere)