La Belgique se trouve à un tournant décisif concernant sa politique migratoire, avec l’annonce d’une refonte importante sous l’impulsion du nouveau gouvernement dirigé par Bart De Wever. Ce changement vise à établir un contrôle renforcé de l’immigration, tout en cherchant à instaurer une gestion plus ferme des flux migratoires. Le gouvernement belge s’engage dans ce qui est présenté comme la politique migratoire la plus stricte jamais vue dans le pays, répondant à un contexte de pression sur les ressources et de débats sociaux autour de l’immigration.
L’un des axes majeurs de cette nouvelle approche migratoire réside dans la volonté de limiter le regroupement familial. En 2024, plus de 21 000 personnes sont arrivées en Belgique sous ce régime, principalement depuis des pays extérieurs à l’Union européenne. Face à cette dynamique, le gouvernement prévoit de durcir les critères financiers nécessaires pour bénéficier de ce droit. Il sera désormais exigé des demandeurs de prouver leur stabilité économique et de prolonger le délai d’attente avant qu’ils puissent accéder à l’aide sociale. Cette restriction s’inscrit dans une volonté de mieux réguler les arrivées tout en protégeant les ressources sociales du pays.
Un accès à l’aide sociale plus sélectif
Le gouvernement belge prévoit également un allongement du délai d’attente pour bénéficier de l’aide sociale. Alors que dans le passé, certains primo-arrivants pouvaient accéder à cette aide après quelques mois, la nouvelle politique impose un délai de cinq ans avant de pouvoir en bénéficier. Cela vise à encourager l’intégration et à responsabiliser les nouveaux arrivants. Toutefois, cette mesure concerne surtout les migrants qui ne bénéficient pas du statut de réfugié, pour lesquels des exceptions sont prévues.
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