En avril, le gouvernement de Giorgia Meloni a franchi la barre symbolique de la mi-mandat. À la tête d’une coalition, Mme Meloni a su, pour la première fois depuis des décennies en Italie, maintenir une stabilité politique : deux ans et demi de pouvoir dans un pays où la durée de vie moyenne des gouvernements dépasse rarement une année. Un facteur de stabilité qui a contribué à rassurer les marchés et à donner une direction économique claire.
Sur le front économique, deux indicateurs retiennent particulièrement l’attention. Le premier est la réduction spectaculaire du déficit public. En 2022, il atteignait 8,6 % du PIB. Aujourd’hui, il est descendu à 3,4 %, un chiffre nettement plus bas que celui de la France (5,8 %). Peut-on y voir un « effet Meloni » ? Partiellement.
Cette amélioration s’explique autant par des facteurs conjoncturels que politiques. D’un côté, l’inflation élevée en 2023 a mécaniquement gonflé les recettes fiscales. De l’autre, le gouvernement Meloni a enterré un coûteux programme de rénovation énergétique lancé par ses prédécesseurs (le « superbonus »), et a pratiqué une gestion plus rigoureuse des finances publiques. Résultat : l’Italie espère repasser sous le seuil fixé par le pacte de stabilité européen dès l’an prochain.
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