Le discours prononcé par le vice-président américain J.D. Vance à la Conférence de Munich « était un discours libéral, dans un sens très suisse lorsqu’il dit qu’il faut écouter la population », a estimé Karin Keller-Sutter samedi dans le journal suisse Le Temps.
J.D. Vance « a aussi affirmé un principe très libéral que je partage : il ne faut pas simplement partager les opinions des autres, mais il faut aussi se battre pour qu’ils puissent les exprimer », a poursuivi Karin Keller-Sutter dans les colonnes du quotidien romand.
« Il a parlé de valeurs à défendre et que nous partageons comme la liberté et la possibilité pour la population de s’exprimer. C’était un plaidoyer pour la démocratie directe », juge-t-elle.
Sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine, la présidente suisse trouve que « l’initiative des États-Unis de faire avancer le processus en vue d’un cessez-le-feu qui doit conduire à la paix ». « J’ai eu un entretien avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky en janvier et je lui ai répété que nous sommes à disposition pour soutenir un processus de discussions exploratoires. » Elle a terminé en ajoutant qu’il fallait une solution concertée entre grands pôles : « S’il y a des entretiens entre les États-Unis et la Russie, il faut bien sûr que l’Ukraine soit impliquée mais aussi l’Europe et le ‘Sud global’ pour obtenir un résultat », a estimé Karin Keller-Sutter.
La rédaction
(Photo Belgaimage / François WALSCHAERTS / AFP)