Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, met la pression sur Sophie Rohonyi. « On n’a jamais à comprendre la violence », martèle-t-il. Si la présidente de DéFI et du Conseil des Femmes francophones de Belgique ne revient pas sur ses déclarations, il réclamera son retrait de cette instance.
Cette prise de position intervient après la manifestation pour les droits des femmes, samedi à Bruxelles, au cours de laquelle une délégation du MR a été chahutée et contrainte au départ sous les huées et jets d’eau.
Parmi les membres présents figurait Viviane Teitelbaum, députée bruxelloise et présidente de l’Observatoire féministe des violences faites aux femmes. Elle a été ciblée par des insultes antisémites, certains manifestants criant « Ce sont des sionistes, encerclez-les ». Bouchez dénonce une gauche qui « exclut des gens pour leur appartenance politique » et reproche à Rohonyi d’avoir relativisé ces violences en parlant de « provocation ».
Mme Rohonyi a répliqué sur X que Bouchez n’y connaissait rien au monde féministe s’il demandait sa démission et qu’elle avait, de toute manière, déjà démissionné. Son mandat court jusqu’au mois prochain.
La Rédaction
(Photos Belgaimage)
