Le ministre français de la Justice, Gérald Darmanin, a suggéré la semaine dernière l’introduction d’une dose de capitalisation dans le système de retraites en finançant la transition par la cession de participations de l’État dans certaines entreprises.
« Il n’y a pas de programme économique de baisses de dépenses ou de baisses d’impôts s’il n’y a pas de programme économique qui vise à réformer les retraites », a estimé le ministre de la Justice sur BFMTV. Il a notamment plaidé pour « mettre fin à notre système général par répartition parce qu’il est fondé sur notre démographie et que cette démographie n’est pas celle d’il y a trente ans ».
Il n’est pas le premier leader politique à lancer l’idée. David Lisnard le propose depuis quelques années. François Fillon l’avait également proposé dans son programme présidentiel de 2017, le tout en permettant de créer un fonds souverain français pour soutenir le tissu des entreprises de l’Hexagone.
Traditionnellement, la France a misé sur un système de retraite par répartition, dans lequel les cotisations des actifs financent les pensions des retraités. Ce système, bien qu’efficace durant les Trente Glorieuses, fait face à des défis de plus en plus complexes dans un contexte où la population vieillit et où la croissance économique reste faible.
Le système de répartition face aux défis démographiques
Le vieillissement de la population est un des principaux facteurs qui fragilise le système actuel. En effet, selon les projections, la part des personnes âgées dans la population continuera d’augmenter au fil des décennies, ce qui entraînera une pression croissante sur le nombre de cotisants par rapport au nombre de retraités. Cela pourrait conduire à un déséquilibre financier, avec des déficits importants dans les caisses de retraite.
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