L’Association internationale du transport aérien (IATA) annonce que le trafic mondial atteindra 5,22 milliards de passagers en 2025. Selon La Tribune, 2024 devrait se clôturer avec 4,89 milliards de voyageurs, soit 700 millions de moins qu’attendu. Les revenus, repoussés à 2025, devraient dépasser les 1.000 milliards de dollars, contre 965 milliards cette année.
La Tribune souligne que 2024 reste une année record, avec 333 millions de passagers supplémentaires par rapport à 2019. Seule la région Asie-Pacifique accuse un retard en raison de la reprise tardive en Chine et des restrictions de survol de la Russie.
Toutefois, La Tribune pointe une rentabilité en berne. La marge nette est tombée à 3,3 %, avec 31,5 milliards de dollars de bénéfices en 2024. Willie Walsh, directeur général de l’IATA, espère une amélioration en 2025 avec une marge nette de 3,6 % et 36,6 milliards de dollars de bénéfices.
Selon La Tribune, le prix du baril de kérosène devrait baisser à 87 dollars en 2025, réduisant les coûts de carburant à 26,4 % des dépenses totales. Toutefois, les problèmes de chaîne d’approvisionnement et les politiques restrictives de certains gouvernements, comme les Pays-Bas, restent des freins importants.
En conclusion, La Tribune prévient que les incertitudes géopolitiques pourraient affecter ces prévisions, mais un retour à la paix, notamment en Ukraine, pourrait relancer le trafic aérien mondial.
La rédaction
(Photo Belgaimage)