Converti au catholicisme, JD Vance est arrivé ce samedi au palais apostolique avec sa délégation pour s’entretenir avec le cardinal italien Pietro Parolin ainsi que Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les relations avec les États.
M. Vance espère également rencontrer le pape François, en convalescence après une grave pneumonie et qui devrait apparaître dimanche en marge de la messe de Pâques, bien que sa présence n’ait pas été officiellement confirmée. Des divergences idéologiques séparent les deux hommes: le chef des 1,4 milliard de catholiques prône une Église plus ouverte et défend l’accueil des migrants tandis que M. Vance voit davantage l’immigration incontrôlée comme une menace pour la stabilité nationale.
En février, François s’était attiré les foudres de la Maison Blanche en condamnant, dans une lettre aux évêques américains, les expulsions massives de migrants voulues par Donald Trump, qualifiées de « crise majeure ». « Ce qui est construit sur le fondement de la force, et non sur la vérité de la dignité égale de tout être humain, commence mal et finira mal », avait-il prévenu.
Des points de vue « fous »
En 2024, le souverain pontife avait déjà fait une rare incursion dans la campagne électorale américaine en qualifiant de « folie » les attitudes hostiles aux migrants et en critiquant les personnalités catholiques américaines de droite pour leurs positions jugées « trop conservatrices » en la matière.
Arrivé vendredi à Rome pour le weekend pascal, M. Vance a rencontré la Première ministre italienne Giorgia Meloni. Il s’est ensuite rendu à la basilique Saint-Pierre pour assister à l’office de la Passion du Vendredi saint, qui commémore la mort du Christ sur la Croix.
Maxence Dozin, avec Belga
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