À l’heure où Donald Trump réhabilité la paille en plastique, il est utile de revenir sur un ouvrage publié fin 2023 par Joseph Tayefeh, « Plastique Bashing : l’Intox ? » (Le Cherche-Midi). L’auteur y rappelle les avantages de ce matériau indispensable à la vie moderne.
Le plastique, omniprésent dans notre quotidien, est aujourd’hui la cible d’un bashing intense, souvent motivé par des considérations idéologiques plus que par une analyse scientifique rigoureuse. Joseph Tayefeh, dans son ouvrage Plastique Bashing : L’Intox ?, démonte les préjugés et rappelle les nombreuses avancées permises par ce matériau incontournable. Si la pollution plastique est une réalité préoccupante, il est crucial de différencier les abus de son usage de la matière elle-même, qui reste un moteur d’innovation et de progrès économique.
Un matériau aux multiples bénéfices ignorés
Le plastique est un pilier essentiel de nombreuses industries. Son utilisation dans le domaine médical, par exemple, a sauvé d’innombrables vies : seringues à usage unique, équipements de protection, implants et prothèses… L’essor des plastiques biodégradables et recyclables prouve également que la plasturgie sait évoluer et s’adapter aux défis environnementaux. Mais au lieu de valoriser ces innovations, la société moderne préfère criminaliser l’ensemble du secteur.
Outre le domaine médical, le plastique est incontournable pour la sécurité et le confort du quotidien : emballages alimentaires qui prolongent la durée de conservation des produits, matériaux isolants réduisant la consommation d’énergie, composants essentiels dans l’aéronautique et l’automobile pour alléger les structures et ainsi diminuer la consommation de carburant. Pourtant, ces bénéfices sont rarement mis en avant face à un discours dogmatique qui présente le plastique comme un ennemi à éradiquer.
Le plastique, bouc émissaire facile d’un malaise sociétal
Le rejet du plastique s’inscrit dans une tendance plus large de culpabilisation des modes de vie modernes. Plutôt que de responsabiliser les consommateurs et d’encourager des politiques de gestion des déchets efficaces, on préfère interdire, taxer et condamner sans nuance. Tayefeh met en évidence l’incohérence d’une approche où l’Europe, et notamment la France, impose des restrictions sévères qui nuisent à son industrie tout en continuant à importer massivement des plastiques produits à l’étranger, souvent dans des conditions environnementales bien pires.
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