Les négociateurs du gouvernement fédéral proposent d’imposer un intérêt minimal sur les comptes d’épargne, mais suppriment entre-temps la prime de fidélité. Ce ne sont pas des idées neuves, mais elles pourraient figurer dans le futur accord de gouvernement.
La référence pour le taux d’intérêt minimal serait calquée sur les pays voisins. Si des épargnants devaient obtenir des intérêts structurellement plus élevés dans ces pays, le gouvernement belge introduira un taux minimal. Pour le moment, le législateur exige un taux d’intérêt d’au moins 0,01 % avec une prime de fidélité minimale de 0,10 %.
En supprimant la prime de fidélité, les négociateurs introduiront un taux d’intérêt unifié qui ne prend pas en compte le temps de valorisation sur le compte d’épargne. Pour l’instant, cette prime de fidélité ne s’applique que sur l’argent immobile pendant 12 mois. Cette démarche est une réponse aux critiques récurrentes des associations de consommateurs.
Cependant, les négociateurs souhaitent modifier la fiscalité des carnets d’épargne. L’exonération fiscale sur les premiers 1.020 euros d’intérêts perçus serait dans le viseur. Cette exonération a été contestée par les vendeurs de produits financiers d’épargne « non-règlementée ». À leurs yeux, il s’agissait d’un désavantage peu équitable vis-à-vis du carnet d’épargne.
Les négociateurs veulent supprimer toute exonération fiscale sur les comptes d’épargne et sur les dividendes. Le contribuable devrait récupérer ce précompte mobilier dans sa déclaration fiscale. Mais il y a une grosse différence : les négociateurs de l’Arizona veulent introduire un maximum de la totalité de toutes les exonérations fiscales. À suivre…
Lode Goukens
(Photo : Belga)
