Lib.res, pour « libres et responsables » : l’ancien président de DéFi et actuel bourgmestre de Woluwe-Saint-Lambert a présenté sa nouvelle formation politique, en compagnie de son fils Fabian et de membres du collège de sa commune.
Olivier Maingain, libre de toute obligation politique depuis son départ du parti amarante le 20 décembre dernier, tient son nouveau projet politique, en la forme du parti « Lib.res », censé être à la croisée des « deux fondamentaux » que sont « la liberté et la responsabilité ». Le parti, a indiqué M. Maingain, s’adresse « tant que fédéralistes francophones qu’aux humanistes, aux libéraux ou aux « écologistes pragmatiques » ».
La charte du parti contient un certain nombre de propositions : introduction du référendum décisionnel, élection directe des bourgemetres, impartialité et laïcité de l’Etat. D’un point de vue fiscal, lib.res propose notamment une réduction à 20% de l’Impôt des Sociétés (Isoc) ainsi qu’un taux réduit à 15% pour les premiers 250.000 euros de bénéfice, ceci pour venir en aide aux PME.
Contre le nationalisme
Le parti entend aussi se placer en position de lutte contre les nationalismes, et en particulier, sans surprise, la nationalisme flamand : « je suis opposé au nationalisme flamand, mais ce que nous devons faire, c’est être meilleurs par nous-mêmes », a déclaré M. Maingain. Le parti se profile par ailleurs contre la fusion des zones de police ou des CPAS bruxellois. Concernant Bruxelles, justement, sa « défense » fera bien partie de l’ADN du parti « MM. De Wever et Bouchez s’entendent pour cogérer Bruxelles … et ils ont conduit (la ville) dans l’impasse », estime le nouveau président de parti : « nous ferons reculer ceux qui veulent vassaliser Bruxelles », a-t-il prévenu.
Les couleurs du parti, le bleu et le jaune, permettent de se rattacher à l’Europe, « un repère, une référence, un recours », a conclu M. Maingain. Un congrès fondateur est attendu pour la rentrée.
Maxence Dozin
(Photo Belgaimage)
