Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a annoncé vouloir « laisser une chance aux négociations », après que Donald Trump a hier déclaré un moratoire de 90 jours sur ses volontés de hausser les droits de douane des produits européens exportés aux Etats-Unis à 25%.
La présidente de la Commission a exprimé sur « X » avoir « pris note » des annonces effectuées par le président Trump ce mercredi 9 avril : « bien que nous soyons occupés à finaliser l’adoption de contre-mesures européennes qui ont fait l’objet d’un soutien franc de la part de nos États membres, nous les maintiendrons en pause pour 90 jours. Si les négociations ne se déroulent pas de manière satisfaisante, (ces) contre-mesures prendront effet », a-t-elle déclaré, concluant que « toutes les options restaient sur la table ».
Les contre-mesures européennes se voulaient une réponse aux droits de douane introduites sur les États-Unis sur l’acier, l’aluminium ainsi que des droits de douane de 25% sur toutes les exportations européennes vers les États-Unis. Ces derniers ont finalement hier été rabotés à 10%, mais les droits de douane de 25% sur l’acier, l’aluminium, et les voitures européennes demeurent. Les Européens ont donc choisi d’interrompre la mise en force de leurs propres contre-mesures et de « laisser une chance aux négociations ».
Maxence Dozin
(Photo Belgaimage)
