Mais que devient la NV-A wallonne ?

Le journal Le Soir estime que la NV-A wallonne « n’est pas encore morte, mais il faut reconnaître qu’elle est bien peu vivante ». Nous avons pu le contacter son chef de file, l’essayiste, entrepreneur et philosophe Drieu Godefridi.

21News : Le Soir laisse entendre que la N-VA wallonne est en état de mort clinique. Quelle est la réalité du terrain ? Quels sont les projets concrets en cours pour structurer cette présence en Wallonie ?

Drieu Godefridi : J’ai lu avec intérêt cet article publié par Le Soir qui confirme qu’il ne sait rien de l’actualité des projets wallons de la N-VA. Tandis que je réponds avec plaisir aux questions d’un média de haute tenue tel 21News, j’ai refusé de répondre aux questions insistantes, à la limite du harcèlement, du Soir. La N-VA sort à peine de fort épineuses négociations fédérales, dans un gouvernement auquel participe le MR. Il serait, me semble-t-il, maladroit d’exprimer maintenant d’éventuels projets pour la Wallonie.

21News : Certains acteurs de la N-VA mentionnent une absence de discussion formelle sur la poursuite de l’implantation wallonne. Est-ce un simple temps de réflexion stratégique ou y a-t-il une volonté de recentrer l’action du parti sur la Flandre ?

Importe à présent d’exécuter les éléments de l’accord de gouvernement, tels la suppression des privilèges des pensions les plus élevées, la taxation des allocations de chômage, la modernisation de l’État, l’assainissement des pires finances publiques d’Europe après la France, réduction des impôts et des charges sur le travail, flexibilisation remarquable du marché du travail, soutien à l’entrepreneuriat et simplification administrative, réduction de l’interventionnisme étatique, promotion de la compétitivité économique, mettre un terme au chaos migratoire subi du fait de la jurisprudence délirante de la CEDH. La N-VA, première famille politique du pays, a reçu un mandat net des électeurs : il faut donner suite, avant d’échafauder de nouveaux projets.