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Mohammed Kalandar : l’échevin socialiste de Molenbeek encore au cœur de la tourmente

par Rédaction

Mohammed Kalandar, échevin des sports, de l’action sociale, de la santé, des séniors et des espaces verts à Molenbeek, se retrouve de nouveau sous le feu des projecteurs après la découverte de publications controversées sur ses réseaux sociaux. Ces propos, jugés extrémistes, remettent en cause sa position au sein de l’administration locale et pourraient même ébranler la majorité communale.

Élu après les élections communales d’octobre dernier, Mohammed Kalandar a étonné une partie de la population de Molenbeek, notamment certains membres du PS local. Le choix de cet homme a été rapidement sujet à débat. Un recours a été déposé devant la commission de vigilance du PS, mettant en lumière des dissensions internes.

Une première polémique : le soutien à une milice

Quelques semaines après sa nomination, Kalandar a été pointé du doigt pour avoir exprimé son soutien à la milice chiite Hachd al-Chaabi, accusée de violations graves des droits humains par Amnesty International. Lors d’un conseil communal, il a expliqué que sa position était liée à son passé : ayant fui Mossoul en raison de l’occupation de l’État islamique, il affirmait que les miliciens d’Hachd al-Chaabi avaient contribué à la « libération » de sa ville natale.

La découverte de nouvelles publications choquantes

Cependant, une nouvelle vague de révélations est venue secouer la tranquillité retrouvée de Kalandar. Le journal La Libre Belgique a dévoilé des publications datant de 2012 à 2014, où l’échevin s’exprimait de manière plus radicale encore. Une de ces publications se réjouit de l’assassinat d’un dessinateur danois impliqué dans la publication de caricatures jugées offensantes pour l’Islam. Une autre photo partagée en 2012 montre des figures controversées comme Bachar Al Assad, Hassan Nasrallah et Mahmoud Ahmadinejad.

Bien que Kalandar se soit défendu en affirmant que ces messages appartiennent à un passé révolu et qu’il n’adopterait plus cette posture aujourd’hui, les critiques persistent. « Je reconnais avoir fait un mauvais usage des réseaux sociaux », a-t-il déclaré. Mais l’impact de ces messages reste difficile à effacer.

Une situation de plus en plus tendue

Cette deuxième vague de controverses pourrait bien marquer la fin de la carrière politique de Kalandar à Molenbeek. Plusieurs membres du PS local envisagent de demander à la bourgmestre Catherine Moureaux de lui demander de « faire un pas de côté ». Si cette pression se transforme en une exigence de démission, Kalandar pourrait être contraint de quitter son poste.

À l’heure décrire ces lignes ni le Président du PS, Paul Magnette, ni celui de la régionale socialiste de Bruxelles, Ahmed Laaouej n’ont réagi. La direction du PS va-t-elle défendre cet élu ou le pousser à démissionner ? Les prochaines heures le diront.

La Rédaction

(Photo : capture d’écran)

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