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Olivier Willocx, nouveau député bruxellois : « On va se faire critiquer, mais il va falloir couper dans les dépenses »

par Maxence Dozin

L’ancien chef de BECI est devenu député bruxellois MR. Selon Olivier Willocx, des mesures volontaristes sont « essentielles » à la pérennité de l’autonomie budgétaire de Bruxelles. La tutelle du fédéral sur la région ne constitue plus, selon lui, un mirage. Entretien.

21News : Que pensez-vous des problèmes de sécurité qui minent Bruxelles actuellement ?

Olivier Willocx : Régler la question de la sécurité est complexe… C’est forcément une balance entre les libertés individuelles et jusqu’où l’autoritarisme peut aller. La gauche n’a pas tort quand elle dit que certains faits sont des faits divers, mais la banalisation des faits divers est devenue quelque peu son réflexe ces dernières années. Cette banalisation consiste à dire : « oui mais ça arrive, vous savez ».

Or non ! Il y a une réaction et des réponses à apporter aux faits de violence et, souvent, il y a une absence de volonté. Nous pensons qu’à un moment donné nous devons assumer la responsabilité de la ville et que tant pis. On va mettre les dealers de drogue en prison, ce qui me semble être une bonne idée et si cela fait mal à certains cela fait mal à certains ; on ne va pas s’arrêter à cela.

« Aujourd’hui une grosse partie des accidents de travail sont dus à la consommation de drogue. »

Je pense qu’aujourd’hui certains partis, y compris du centre, restent très ambigus sur des questions de drogue. Je pense qu’aujourd’hui les multinationales qui sont derrière le trafic de drogue à Bruxelles ont vraiment du sang sur les mains. Donc continuer à consommer ou à dire que ce n’est pas un si gros problème que cela, je pense que cela crée un certain problème de stabilité.

Beaucoup de partis ont été très ambigus face à cela. À l’inverse des Pays-Bas qui sont, eux, capables de dire « on s’est trompé, on fait marche arrière », nous, les francophones on a tendance à dire : « on a été dans ce sens-là et on ne peut plus changer ». On peut certainement penser que la tolérance en matière de drogues n’est pas une bonne idée. Cela ne va pas que pour l’insécurité en rue. Aujourd’hui une grosse partie des accidents de travail sont dus à la consommation de drogue. C’est devenu banal et aujourd’hui on a tendance à penser que fumer un joint sur un chantier en travaillent à 15 mètres de hauteur n’est pas un problème. Or oui, c’est un problème de société et il faut le régler.

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