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Paradoxe : France et Belgique, portes d’entrée du GNL russe

par Rédaction

Malgré les objectifs de l’UE de se défaire des combustibles fossiles russes d’ici 2027, les importations de GNL (gaz naturel liquéfié) russe ont augmenté de 18 % en 2024. La France, l’Espagne et la Belgique représentent 85 % de ces importations, coûtant à l’UE environ 6,3 milliards d’euros entre janvier et novembre 2024.

L’IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis) appelle à éliminer progressivement ces flux, en particulier les achats au comptant non couverts par des contrats à long terme.

La consommation de gaz en Europe a atteint son plus bas niveau depuis 11 ans en 2024, avec une baisse de 19 % des importations de GNL, largement due aux ajouts d’énergies renouvelables.

L’IEEFA signale toutefois que la demande européenne de GNL en 2024 est tombée à son plus bas niveau depuis 2021. Le Royaume-Uni (-47 %), la Belgique (-29 %) et l’Espagne (-28 %) ont réduit leurs importations de manière significative. Cette tendance souligne l’efficacité des efforts de l’UE pour limiter la consommation de gaz, mais l’analyste Ana Maria Jaller-Makarewicz prévient que davantage d’actions sont nécessaires pour diversifier les sources d’énergie et réduire l’exposition à la volatilité du marché du GNL.

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