Depuis plusieurs jours la polémique enfle, en France, après qu’un humoriste accusé d’islamisme a été invité sur le plateau de France 5.
D’anciens écrits de Merwane Benlazar ont refait surface. Il avait répondu à une femme en 2021 qui se plaignait sur X d’une livraison en retard : « T’étais encore en club alors que la place d’une femme est à la demeure auprès de son père. Crains ton seigneur. Blâme pas le frère de chez UPS. » Récemment, sur France Inter, Merwane Benlazar insultait la police et traitait le public de Miss France de « porcs ».
David Lisnard, figure de la droite libérale en France, avait ainsi réagi sur X parmi de nombreux autres politiques en déclarant : « Ce « casting », sur une chaîne du service public, donc financée par nos impôts (que l’ARCOM n’hésite pas à faire preuve de la même vigilance que pour les chaînes privées), n’a rien d’anodin. C’est participer à « normaliser », voire « sympathiser » cet affichage et les idées qui se trouvent derrière le costume, comme on a pu le voir au Royaume-Uni ces dernières années. Il y a 5 ans j’écrivais une tribune sur la nécessité de lutter contre l’islamisme à bas bruit. Il se fait aujourd’hui de moins en moins discret. Danger pour nos démocraties, donc nos libertés. »
L’eurodéputée macroniste Nathalie Loiseau, notamment, avait aussi fustigé sur X le choix de C à vous de le recruter : « Au nom de toutes les femmes, de leur liberté, de leurs droits chèrement gagnés ici et bafoués par les islamistes partout à travers le monde, une question : Pourquoi ? »
Interrogée lors de la séance des questions au gouvernement mercredi au Sénat, Rachida Dati, ministre de la Culture, a répondu : « Est-ce que des propos ont été tenus par ce chroniqueur qui sont scandaleux ? Oui. Donc suite à ces propos, France Télévisions en a tiré les conséquences : il ne sera plus à l’écran. L’apparence, le physique, la tenue vestimentaire, ne doivent pas disqualifier sans aucun fondement » a conclu Mme Dati.
La rédaction
(Photo : Fred Dugit / France 5)
