Le juriste flamand Rik Torfs, ancien Sénateur du CD&V, est une voix critique de la particratie en Belgique. Ancien Recteur de la KU Leuven, il est reconnu pour ses contributions dans le débat public via ses chroniques et ses publications percutantes sur X. Il exprime de plus en plus une vision conservatrice qui prône la raison et le bon sens.
21 News : La formation fédérale traîne depuis plus de six mois. Les notes divulguées et l’accord de gouvernement flamand montrent que ces accords sont très détaillés. Un accord de gouvernement doit-il vraiment aborder tant de détails ?
Rik Torfs : Il est difficile de tout prévoir en détail car les circonstances changent. Il y a soudain le COVID ou une crise financière imprévue. Dire alors « nous allons tout exécuter en détail »… L’accord de gouvernement devrait être davantage méthodologique plutôt que détaillé à l’extrême. Je comprends le besoin de détails, car les gens veulent une certaine sécurité. C’est l’esprit de notre époque. C’est illusoire mais on souhaite tout de même le voir écrit noir sur blanc.
21 News : Mais quelle est la motivation derrière cette approche ? S’agit-il d’un énorme manque de confiance mutuelle ?
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