Une scène de guerre digne des pires endroits du Moyen-Orient : voilà ce qu’a vécu la station de métro Clémenceau à Anderlecht tôt le matin ce mercredi. Georges-Louis Bouchez parle de « racailles ». Le ministre de l’Intérieur, Bernard Quintin (MR) suit l’affaire de près avec le bourgmestre d’Anderlecht. À 13h, les trafiquants de drogue présumés étaient en fuite dans les tunnels du métro.
Une opération policière d’envergure était en cours à Bruxelles ce mercredi matin, après des tirs à l’arme lourde survenus tôt (6h15) près de la station de métro Clemenceau, à Anderlecht. Deux individus encagoulés, aperçus sur des images circulant en ligne, ont ouvert le feu avec des armes lourdes avant de disparaître dans le réseau souterrain du métro.
L’incident a immédiatement déclenché une intervention des forces de l’ordre. Par mesure de sécurité, certaines lignes ont été temporairement suspendues pour faciliter les recherches. Selon des sources policières, les suspects auraient emprunté les tunnels du métro pour fuir (ce qui fera penser à certains aux tunnels de Gaza).
Selon plusieurs sources, un centre de commandement a été mis en place à la maison communale d’Anderlecht afin de coordonner les opérations.
Règlement de compte dans le milieu de la drogue ?
Des proches du dossier évoquent une possible rivalité entre groupes criminels liés au trafic de stupéfiants. Ce secteur d’Anderlecht est connu pour être un point de vente stratégique, générant des sommes colossales. D’après des informations obtenues par les médias du groupe IPM, certains de ces points de deal rapporteraient entre 50 000 et 120 000 euros par jour, attisant les tensions entre réseaux concurrents.
Les autorités restent discrètes sur l’enquête en cours. La police de Bruxelles-Midi s’est contentée de confirmer qu’aucun blessé n’était à déplorer. Le Parquet est resté muet.
Le président du MR a « twitté » : « La vermine gangrène #Bruxelles. Le Gouvernement Arizona va prendre les mesures pour nettoyer les rues. Ce sont les bandes criminelles et les racailles qui doivent avoir peur. Vous n’aurez pas une seconde repos. Pendant ce temps, certains estiment ne pas devoir faire un gouvernement bruxellois. »
La Rédaction
(Photo Belgaimage Rachelle Dufour)
