Le FMI appuie les réformes du marché du travail et des pensions, mais également l’idée d’une taxation des plus-values sur le capital, révèle ce vendredi le journal l’Echo.
La délégation du FMI voit a récemment conclu sa visite en Belgique où elle a pu s’entretenir avec les différents acteurs de premier plan que sont les différents niveaux de gouvernements, mais également la Banque nationale, mais encore les organisations patronales et syndicales. Un rapport préliminaire de cette visite a été rendu public ce jeudi, comme le révèlent nos confrères de l’Écho.
L’organisation basée à Washington estime que l’économie belge dans son ensemble s’est montrée « résiliente » face aux menaces récentes (constituées de la pandémie de covid-19, mais aussi de l’inflation et de l’augmentation des prix de l’énergie) mais que le nouveau gouvernement mené par Bart De Wever constitue une « opportunité d’aller de l’avant ».
Le FMI encourage ainsi le fédéral d’associer davantage les entités fédérées à l’effort budgétaire pour, à terme, ramener le déficit sous la barre des 3%. L’institution estime ainsi qu’il faudra réduire les dépenses primaires de 0,6% du PIB jusqu’en 2031, sans quoi la Belgique se dirigerait vers un déficit « intenable », selon le journal économique. Enfin, l’organisation soutient l’idée d’une taxation des plus-value sur le capital, estimant par ailleurs qu’elle peut constituer un effort conjoint à une baisse du coût du travail, tout comme elle estiment comme un « bon point » la volonté d’augmenter le différentiel entre travail et non travail, ce qui signifierait notamment la fin des allocations de chômage après deux ans, outre l’assouplissement des préavis..
Maxence Dozin
(Photo Belgaimage)
