Après six mois de fonction parlementaire, Jean-Jacques Cloquet assimile les règles du jeu politique. Un monde que l’ancien patron de l’aéroport de Charleroi espère simplifier à force de persuasion. Suite de notre entretien.
21 News : Et vous, aucune envie de piloter un ministère ?
Jean-Jacques Cloquet : Ce n’est vraiment pas mon souhait… Avant d’être chef d’entreprise, il faut apprendre. Pour devenir ministre, aussi. Yves Coppieters connaissait déjà très, très bien son secteur dont il a la tutelle comme Ministre de la santé. Il était aussi déjà en contact plus rapproché avec la sphère politique par son vécu lors de la séquence « Covid ». Pour ma part, je dois d’abord apprendre ce métier et le faire correctement. Mon véritable objectif est d’être un député de terrain, à l’écoute tant du monde politique que des citoyens et des entreprises. Et de faire remonter les vrais problèmes pour les résoudre. Pour le reste, on verra plus tard.
21 News : On ne vous a jamais proposé d’intégrer un gouvernement par le passé?
J.-J. C. : … Pour tout vous dire, oui. Il y a 5 ans, Georges-Louis Bouchez m’a proposé d’être Secrétaire d’État à la transformation numérique. J’ai refusé car la digitalisation et la transition numérique formaient un domaine que je ne maîtrisais pas. De plus, je n’avais aucune expérience politique. Par honnêteté, je l’ai clairement expliqué au président du MR. In fine, cette fonction est revenue à Mathieu Michel. Il y a un moment pour tout. Un jour, peut-être… À l’aéroport de Charleroi, je suis entré comme employé. J’y ai terminé patron !
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