Une vidéo du Centre jean Gol publiée il y a quelques jours sur les réseaux est devenue virale, atteignant plus de 100.000 vues. Cette vidéo relate la peur de plus en plus répandue au sein du corps professoral face à la montée de l’islamisme dans certaines écoles.
Publiée dans le cadre d’une conférence sur le livre « Allah n’a rien faire dans ma classe », cette vidéo rappelle notamment que certains professeurs n’osent plus parler de la Shoah ou d’éléments de base en science, par crainte de subir des pressions de la part d’élèves. À l’inverse, certains élèves subissent des pressions face à la montée de l’islamisme dans certaines écoles.
Le Pr Marc Uyttendaele, qui était l’un des orateurs de la conférence, rappelait au cours de cette dernière que l’État avait le devoir de défendre ses fonctionnaires de toutes pressions et qu’il avait remarqué un lobby de plus en plus important de la part de groupes organisés qui militent pour une laïcité dite « inclusive », provenant notamment de l’Université Saint-Louis, où un groupe bien structuré travaille et milite assez ouvertement. Il a rappelé aussi que les Frères musulmans devaient jouer un rôle dans la montée du radicalisme.
Une vidéo qui fait le buzz
La vidéo du Centre Jean Gol soulignait que des enseignants auraient utilisé l’arabe comme langue d’enseignement notamment dans un athénée à Molenbeek, l’athénée Sippelberg. Le journal Le Soir revient sur ce débat dans ses colonnes et a interrogé une enseignante qui dit « être d’accord avec une bonne partie des propos relayés dans la vidéo du Centre Jean Gol » et confirme aussi que « concernant le port du voile, il s’est généralisé et se porte de plus en plus jeune. »
Pour rappel, dans un baromètre à l’attention des enseignants proposé par la ministre de l’Enseignement et lancé en octobre dernier, 70% des 10.000 répondants ont déclaré déjà s’être auto-censurés durant leur cours.
Ce débat sur les pressions et le radicalisme au sein des écoles doit être traité. Plusieurs anciennes élèves de l’athénée de Molenbeek ont réagi sur les réseaux sociaux en expliquant que la situation était même pire que celle évoquée dans les débats. Pour rappel, un rapport de 2021 de la Sûreté de l’État et de l’Ocam alerte sur la montée du radicalisme chez les jeunes.
La rédaction
