Le fondateur de Tesla, annoncé en partance du gouvernement Trump – même s’il n’y détient pas de poste officiel –, a annoncé ce samedi sa volonté de voir se concrétiser une « zone de libre-échange » entre l’Amérique du Nord et l’Europe.
M. Musk a indiqué espérer voir aboutir cette « zone de libre-échange » avec des « droits de douane nuls ». L’Europe et les États-Unis « devraient idéalement évoluer (…) vers une situation de droits de douane nuls, créant ainsi une zone de libre-échange entre l’Europe et l’Amérique du Nord », a-t-il déclaré lors d’une intervention en vidéo, répondant à Matteo Salvini, vice-chef du gouvernement italien. « J’espère que les États-Unis et l’Europe pourront établir un partenariat très étroit », a poursuivi M. Musk.
Ces développements interviennent dans le cadre tendu des droits de douane décrétés par M. Trump au regard de toutes les exportations en provenance de l’Union Européenne ainsi que d’une soixantaine d’autres pays. Selon M. Musk, « davantage de liberté de mouvement entre l’Europe et l’Amérique du Nord » est souhaitable. « Que l’on souhaite travailler en Europe ou aux États-Unis, on devrait pouvoir le faire, à mon avis », déclarant en outre avoir « conseillé le président Trump en ce sens ».
Le patron de Tesla et du réseau social X a par ailleurs à nouveau fustigé « l’immigration de masse » qui « mènera à la destruction » des pays y consentant.
Maxence Dozin
(Photo : Patrick Pleul/ZB/dpa)
