Valérie Glatigny va faire face à une nouvelle fronde syndicale, en janvier. La ministre de l’Éducation (MR) énonce ses principes. À commencer par la simplification : raboter le qualifiant et réduire le nombre de circulaires. Pour relever le niveau de nos élèves, une piste : abaisser l’âge d’obligation scolaire à trois ans.
21 News : En janvier, des manifestations sont prévues contre votre programme. Vous avez envie de dire quoi aux enseignants qui descendent dans la rue où qui vont descendre dans la rue ?
Valérie Glatigny : Je comprends que ça ne fait plaisir à personne de devoir faire des économies, mais on ne fait pas que des économies. On est aussi en train de prévoir des politiques nouvelles pour lutter contre la pénurie d’enseignants. Ainsi, on vient de prendre une mesure, par exemple pour augmenter le nombre de pools de remplacement d’enseignants afin que, quand il y a une pénurie dans une école, on puisse envoyer rapidement un remplaçant.
On est en train de travailler aussi sur l’aménagement des débuts et fins de carrière. On sait que c’est très lourd quand on est un jeune enseignant, de passer d’intérim en intérim avec des nouvelles classes et devoir sans cesse développer un nouveau cours avec un public qu’on ne connaît pas forcément.
On sait qu’il y a aussi un point d’intention pour les enseignants en fin de carrière. Pour qui cela peut être difficile d’être encore en « phase classe » comme on dit. Et donc on est en train de travailler sur une batterie de mesures, y compris pour aider les directions d’école.
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