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« Un soutien important implique de grandes responsabilités. Et je suis prête à les assumer, avant tout pour notre parti, mais aussi pour tous les Flamands ». Telles sont les déclarations de Valérie Van Peel suite à son élection à la tête de la N-VA. Âgée de 45 ans, cette ancienne députée, unique candidate à la succession de Bart De Wever, prend la relève après plus de deux décennies de présidence exercées par ce dernier, devenant ainsi la troisième présidente de l’histoire de la N-VA, après Geert Bourgeois (2001-2004) et M. De Wever, justement.
L’ancienne vice-présidente du parti incarne la ligne centriste et sociale au sein de la N-VA. Connue pour son franc-parler et son approche plus empathique de la politique, elle tranche avec l’image plus rigide de son prédécesseur, aujourd’hui Premier ministre. Son élection marque une volonté de renouvellement et d’ouverture au sein du parti.
Un départ non abouti
En 2022, Valérie Van Peel avait pourtant annoncé son intention de quitter la vie politique, profondément écœurée par les « manœuvres politiciennes » qui avaient fait échouer une de ses propositions de loi concernant l’amiante. Elle ne s’était pas représentée aux élections de juin 2024, exprimant son désir de prendre du recul.
Mais le bouleversement politique provoqué par les élections du 9 juin a rebattu les cartes. Face à un paysage politique en pleine mutation, Valérie Van Peel s’est imposée comme l’une des figures les plus en vue pour redéfinir l’avenir de la N-VA. Charismatique, dotée d’une forte capacité d’empathie, elle incarne un profil capable de rassembler et de moderniser l’image du parti.
« Il a fallu du temps pour faire passer cette déception » a-t-elle confié en évoquant son retour en politique. Résidente de Kapellen, en province d’Anvers, elle affirme aujourd’hui ne plus pouvoir « rester à l’écart » à un moment clé pour son parti et pour la Flandre.
L’élection de Mme Van Peel tourne désormais une page majeure de l’histoire de la N-VA et ouvre un nouveau chapitre, celui d’une possible inflexion sociale et plus centriste de la ligne du parti.
La rédaction
(Photo Belgaimage)
